Plus de quatre ans après l’expulsion des Juifs du Goush Katif, une commission commence enfin à débattre du processus et à recueillir des témoignages. Elle devra en outre examiner de quelle façon les familles évacuées ont été traitées et si elles ont bénéficié de tous les dédommagements qui leur ont été promis.

Cette commission d’enquête a été créée l’an dernier pour examiner le traitement des expulsés du Goush Katif et du Nord de la Samarie. Il s’agit d’une initiative prise par la commission parlementaire du contrôle de l’Etat, qui a été très bien accueillie par le contrôleur de l’Etat Micha Lindenstrauss.

Elle est dirigée par le juge honoraire Eliahou Matsa, nommé par la présidente de la Cour suprême Dorit Beinish, et composée du professeur Yedidia Stern et du docteur Shimon Ravid.

C’est dans le cadre de ces débats qu’est venu témoigner mercredi matin l’ancien Premier ministre Ehoud Olmert, qui était très proche d’Ariel Sharon. Il a d’emblée déclaré qu’à l’époque, il pensait qu’il n’y avait pas d’autre choix et qu’il n’avait pas changé d’avis aujourd’hui.

Olmert, qui ne partage donc pas l’opinion d’un grand nombre d’hommes politiques, même de gauche, qui ont reconnu l’erreur de ce démantèlement, a affirmé que « Sharon avait permis à Israël d’obtenir l’un des résultats les plus importants pour l’avenir de l’Etat ». Il a en outre estimé que le moment avait été bien choisi et qu’Ariel Sharon méritait l’admiration de tous pour le « courage » dont il avait fait preuve. Et d’ajouter: « Je suis fier d’avoir eu le mérite d’y être associé ».

Olmert, dans sa déposition, a clairement laissé entendre qu’il n’approuvait pas seulement ce retrait mais qu’il pensait que des démarches similaires devraient être entreprises dans le futur.

L’ancien Premier ministre a précisé encore qu’il « n’éprouvait pas le besoin de s’excuser »: « Nous ne sommes pas venus punir les évacués, nous sommes venus pour un processus que nous avons accompli avec amour, pour le bien de l’Etat ». Et d’ajouter: « L’Etat d’Israël n’a aucun intérêt à entrer en conflit avec la population, où que ce soit et surtout pas à Gaza où elle était hostile à notre présence sur place ».

Olmert a profité de l’occasion pour parler aussi de la deuxième guerre du Liban. Il a estimé que grâce aux opérations de Tsahal, « aucun homme du Hezbollah ne circulait dans le sud du Liban avec des armes ».

par Claire Dana-Picard

http://www.a7fr.com/2009/09/olmert-le-retrait-de-gaza-etait-necessaire/ Article original

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