La question est dans tous les esprits: comment ce long et dur conflit né de la réforme des retraites va-t-il se terminer ?

Quelques éléments de réponse :

Les vacances commencent ce week-end, et les grèves à répétition ayant ajouté à la difficulté du quotidien beaucoup aspirent légitimement à quelques jours de repos, le blocage des dépôts ou des routes, tout ce qui pourrait gâcher une décade de vacances attendue, met lentement mais sûrement la population contre les grévistes.

Sans parler des vacances hypothéquées par les menaces de blocages et autres pénuries, tous les gens qui bossent et n’ont pas d’autre choix, commencent à être sérieusement exaspérés par un mouvement qui dure trop, leur rend la vie impossible, et ne soucie absolument pas d’eux, quoi qu’on en dise.

Des incidents hautement regrettables ont eu lieu, deux jeunes ont été blessés sérieusement au visage, l’un par un tir policier, l’autre par un manifestant et, bien sûr, aucun parent n ‘a envie que son gosse soit mutilé dans une manifestation, à fortiori pour une réforme des retraites qui le concernera dans une quarantaine d’années.

Les sondages, s’ils montrent une désapprobation de la réforme en cours, ne peuvent pas cacher un raz-le-bol de plus en plus fort, le quotidien devient ingérable, la seule alternance proposée est d’idéologie purement marxiste, à savoir taxer le capital, ce qui serait dans un contexte mondialisé, non seulement une erreur mais une faute, payée cash par la France.

– Le gouvernement, via le Sénat fait discrètement quelques gestes suffisamment importants pour être examinés par les syndicats.

Toutes ces raisons mises bout-à-bout font que le durcissement du conflit ne donne pas les résultats escomptés et la sortie de conflit est une question qui ne se pose plus seulement à droite, mais aussi à gauche !

La radicalisation du conflit, si elle ne débouche sur rien de tangible, pourrait renforcer le président de la République qui sortirait de cette épreuve par la grande porte, c’est tout le problème des bras de fer, il faut les gagner !

La fermeté de Nicolas Sarkozy reste donc le meilleur atout pour les élections présidentielles de 2012, soit il cède et il n’aura pas de deuxième mandat, soit il tient et peut-être, à la faveur d’un remaniement adroit suivi de concessions sociales suffisamment importantes, il pourra espèrer comme ses homologues américains faire deux mandats d’affilée, gage d’entrée dans l’histoire du pays quoi qu’en pense une intelligentsia totalement déconcertée par cette nouvelle gouvernance.

Galahad

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