Dans la première partie de ma chronique, j’ai souligné les raisons pour lesquelles, selon moi, le fascicule « Indignez-Vous ! » de Stéphane Hessel connaît un tel succès, et je tente de démontrer qu’en fait l’auteur si adulé n’est rien d’autre qu’un imposteur.

3. Stéphane Hessel, un pacifiste convaincu

Je suis indignée d’entendre dire que vous êtes un pacifiste convaincu alors que vous avez déclaré la guerre à Israël et que, pour mieux attiser la haine, vous réaffirmez sans cesse votre soutien aux Palestiniens de Gaza. Vous n’hésitez pas à porter des jugements de valeur sur les actions d’Israël, vous reprochez même au gouvernement français de « faire lâchement la part à Israël et rien à Gaza ». En revanche, vous vous gardez bien de porter quelque jugement que ce soit sur les actions du Hamas. Non seulement vous ne vous êtes jamais ému du sort des habitants et des enfants de Sdérot et d’Aschkélon, mais vous avez minimisé la portée des roquettes. En effet, le 3 novembre 2010, vous déclariez : «Hamas, cette espèce de monstre … parce qu’il a envoyé des roquettes ! Il faut se dire que les roquettes du Hamas, c’est plutôt pour les enfants… Non, c’est méchant, mais comme dégâts cela n’a aucun rapport avec les dégâts de l’armée israélienne. Ce sont quelques enfants qui ont été obligés d’aller très vite dans les arbres. Triste pour eux, parce qu’ils auraient préféré aller à l’école. »*

De tels propos, Monsieur Hessel, sont tout simplement scandaleux et les habitants du Sud d’Israël ne vous les pardonneront jamais. D’ailleurs, qui vous les pardonnera ? Si vous saviez combien j’aurais aimé connaître votre réaction si vos petits-enfants avaient été parmi ceux-là !

Vous allez même jusqu’à dire que si «on ne peut pas excuser les terroristes qui jettent les bombes, on peut les comprendre». Peut-être considérez-vous le terrorisme comme une façon de marquer son indignation. Que dis-je « peut-être » ? Certainement. Si je comprends le geste de quelqu’un, cela signifie que je fais intervenir mes sentiments, donc que je suis prêt à l’excuser.

Vous me direz sans doute que vous prônez une « guerre pacifique » alors que vous savez qu’il n’est point d’armes plus redoutables que les mots, qu’ils ont, comme il est dit dans la Bible, un pouvoir de vie et de mort. Vous savez, Monsieur Hessel, que la parole est action, et c’est précisément parce que vous en connaissez le pouvoir que vous invitez les lecteurs à une « insurrection pacifique » qui bientôt n’aura plus rien de pacifique. Décidément, Monsieur Hessel, vous avez l’art des figures de rhétorique !

4. Stéphane Hessel et Israël

Je suis indignée, Monsieur Hessel, de constater que vous connaissez la célébrité avec un fascicule qui a battu tous les records de vente, non pas grâce à votre parcours hors du commun, parcours que bien des gens ignoraient jusqu’à ces dernières années, mais grâce à la haine que vous portez à l’État d’Israël. Et la réponse à votre succès de librairie tient en un mot : Israël. De toutes « les choses insupportables dans ce monde », il en est une qui remporte la palme à vos yeux : Israël. Vous avez fait de ce pays votre cheval de bataille, votre principal « motif d’indignation » et vous voudriez voir vos lecteurs vous emboîter le pas.

Si vous vous étiez posé en défenseur d’Israël, et si vous aviez choisi de vous indigner de la guerre médiatique qu’on livre à Israël ou encore du fait que l’existence de cet État soit de plus en plus remise en question, ou si vous aviez choisi de briser le silence du monde devant ce déferlement de haine, les medias ne vous auraient certainement pas glorifié comme ils le font actuellement, ils vous auraient tout simplement ignoré.

Avant que vous ne vous engagiez dans le conflit en prenant position en faveur des Palestiniens, avant que vous ne soyez devenu un des détracteurs les plus acharnés d’Israël, quand Israël était alors pour vous un sujet d’admiration, votre nom n’était guère connu du grand public.

Mais votre statut a changé aussitôt que vous avez choisi de hurler avec les loups. Alors, vous êtes devenu le Juif admirable, le résistant qui a connu la déportation, l’homme qui se bat pour la défense des droits de l’homme. Cela a commencé peu après la guerre des Six Jours: « Pendant vingt ans, j’ai continué à considérer favorablement le développement d’Israël : j’étais admiratif des kibboutz et des moshav. Tout a changé en 1967 avec la guerre des Six Jours. Cette guerre, gagnée par Israël pratiquement en une matinée, a donné aux gouvernants de l’époque ce que j’appelle une hubris, un sentiment de supériorité extraordinaire, qui les a amenés à ne plus tenir compte du droit international. C’est à partir de 1967 que je me suis engagé dans le camp de ceux qui voulaient un retrait des forces israéliennes et la création d’un État palestinien », avez-vous déclaré à Jeune Afrique en mai 2010.

Sans doute auriez-vous préféré voir les Israéliens vaincus, il y a dans vos paroles comme un regret de les avoir vus gagner si facilement, « en une matinée », dites-vous.

Ensuite, chaque fois que vous avez pu le faire, vous avez tenus des propos virulents à l’égard d’Israël, propos qui ne font qu’attiser la haine et l’antisémitisme tout en appelant à une révolte contre l’État hébreu. Et depuis la guerre du Liban, vous n’avez de cesse de fustiger Israël, de hurler votre détestation.

En 2009, alors qu’Israël lance une offensive sur la bande de Gaza, vous déclarez : «En réalité, le mot qui s’applique – qui devrait s’appliquer – est celui de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. » Et au magazine Jeune Afrique, vous avez déclaré :«La bande de Gaza, elle a été enfermée dans ce que l’on peut appeler une « prison à ciel ouvert ». L’opération « Plomb durci », de décembre 2008 à janvier 2009, a été une succession de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. La manière dont l’armée israélienne s’est comportée est absolument scandaleuse ».

Vous osez accuser les Israéliens d’avoir perpétré des « crimes de guerre » alors que vous connaissez mieux que quiconque le sens de cette expression et le poids ces mots. Évidemment, vous vous gardez bien de rappeler que les terroristes ont utilisé les civils comme boucliers humains, tout comme vous passez sous silence les
200 000 appels téléphoniques donnés par Tsahal pour inviter les Gazaouis à quitter les zones de combat.

Dans le journal Libération, vous avez également tenu des propos infâmes: « Il reste un Etat sans légitimité avec un peuplement scindé, comportant des juifs maîtres et des Palestiniens voués à un régime de non-droit » ou encore : «Quarante ans après la fin de la guerre des Six jours, Israël n’a pas trouvé un gouvernement capable d’entamer sérieusement la nécessaire négociation avec les Palestiniens qui serait en mesure de lui rendre sa légitimité, de garantir sa sécurité véritable et de lui donner un avenir. »

Et je suis indignée de savoir que vous soutenez le mouvement BDS (boycott. Désinvestissement, sanctions), indignée de vous entendre plaider non seulement pour le boycott des produits israéliens, mais aussi pour celui des intellectuels, des chercheurs. Ne croyez-vous pas que vous privez alors l’humanité de richesses importantes ? Que vous appeliez au boycott des régimes dictatoriaux, à celui de tous les pays qui bafouent les droits de l’homme serait courageux de votre part, mais que vous choisissiez de vous attaquer à la seule démocratie au Moyen-Orient me semble aberrant. Et pourquoi n’exigez-vous pas des principaux intéressés, à savoir les Palestiniens, qu’ils cessent d’acheter des produits israéliens ? Pour ma part, si je devais recommander un produit à boycotter, c’est votre livre que je choisirais. Qui plus est, ce boycott serait légitime puisqu’il concerne un texte qui, sous des apparences pacifiques, est en vérité un véritable appel aux armes. Mais qui m’écoutera, à part les Juifs qui, comme moi, ont à cœur le destin d’Israël ? Quoi que nous disions et quoi que nous fassions, vous bénéficierez toujours du soutien des Juifs antisionistes, ainsi que de celui de vos adeptes qui se comptent par millions à travers le monde.

En durcissant votre position vis-à-vis d’Israël, vous avez gagné la faveur des medias. Ils vous ont porté aux nues, ils ont fait de vous une icône et, sous leur plume, votre biographie n’est rien de moins qu’une hagiographie. Alors, avec un titre aussi percutant que l’est « Indignez-vous ! » et un auteur engagé corps et âme aux côtés des Palestiniens, auteur « juif » de surcroît et « co-rédacteur » de la Déclaration universelle des droits de l’homme, tout lecteur potentiel avait, avant même d’avoir lu le livre, une idée du sujet et s’attendait à ce que vous parliez d’Israël.

Certains ont sans doute été déçus de constater que vous n’avez consacré que deux pages à ce pays. Parce que vous êtes un fin psychologue, Monsieur Hessel, vous saviez qu’en déversant votre fiel et en rédigeant un pamphlet contre Israël, vous risquiez de rater votre but. Comme vous avez compris que ce n’était pas la voie à privilégier pour faire entendre votre voix et faire des disciples, vous avez choisi de noyer le poisson, de présenter de multiples sujets qui pourraient susciter notre indignation alors qu’en réalité le cœur de votre pamphlet, sa raison d’être, c’est de crier votre indignation à l’égard d’Israël. Sans ce sujet sensible, sans le regain d’antisémitisme qui secoue le monde, sans la remise en question du droit à l’existence de l’État d’Israël, votre publication serait restée longtemps sur les étagères des librairies.

Et deux pages c’était plus qu’il n’en fallait pour convaincre ceux qui hésitaient encore à condamner Israël de se joindre à vous et d’embrasser la cause palestinienne. Après avoir évoqué Gaza dans votre « livre », vous revenez sur le rapport du juge Goldstone – encore un Juif habité par la haine du Juif, – un rapport qui fait une critique accablante de l’Opération Plomb durci : « Je partage les conclusions du juge sud-africain. Que des Juifs puissent perpétrer eux-mêmes des crimes de guerre, c’est insupportable », avez-vous affirmé. Et au magazine Jeune Afrique, vous avez fait la déclaration suivante : « Nous étions à Gaza en même temps que l’équipe dirigée par le juge Goldstone, et je peux témoigner que tout ce que relève le rapport Goldstone est exact ».

En réalité, vous vous plaisez à évoquer ce rapport parce que son rédacteur est Juif.
Ce juge, qui a lancé une condamnation sans appel d’Israël et dont vous parlez avec admiration, est un être abject qui a condamné à mort 28 Noirs Sud-africains, parmi lesquels un enfant de treize ans, sans même éprouver de regrets. Il se contente de dire « Je n’ai fait que suivre les ordres ». Les nazis aussi n’ont fait que suivre les ordres, pourtant certains ont été jugés et condamnés à mort.

Comment voulez-vous que le juge Goldstone soit crédible et que nous accordions foi à son rapport ? Comment voulez-vous que nous respections celui qu’on a surnommé « le tueur de nègres » ? Alors, Monsieur Hessel, cette référence n’a guère de valeur.

Et à ceux qui ne connaissent de vous que ce que les medias veulent bien leur dire, je voudrais également rapporter les propos que vous avez tenus le 21 décembre dernier, lors d’une émission de télévision : « On ne peut qu’être scandalisé par l’absence de toute sanction à l’égard d’un Etat – un gouvernement intérimaire – celui d’Israël, massacrant des enfants palestiniens. »

Et toujours au cours de cette même émission, vous avez ajouté :

« Que nous ayons laissé sans sanction internationale le gouvernement israélien ces cinq dernières années et encore tout récemment, constitue également un crime contre les droits de l’homme. En tant que porte-parole de la Déclaration universelle, je suis personnellement scandalisé par cette impunité. Si la communauté internationale doit intervenir en Israël c’est parce qu’elle est liée par les résolutions du Conseil de sécurité, et par ce qu’on a promis à Annapolis. Or elle ne fait absolument pas face à ses obligations internationales. »

Je pourrais à la limite tolérer de tels propos de la bouche d’un homme qui condamnerait sans distinction toutes les dictatures, qui lutterait pour la libération de tous les prisonniers politiques, quelle que soit leur allégeance, d’un homme qui élèverait la voix pour que cesse la torture, et qui exigerait du Hamas qu’il protège les enfants palestiniens au lieu de s’en servir comme boucliers humains, mais non d’un homme qui a fait de la détestation d’Israël sa passion, sa raison de vivre.

Bien sûr, je vous entends encore rétorquer que vous n’êtes pas le seul à critiquer Israël. Pourquoi votre indignation aurait-elle plus de poids que celle des autres et expliquerait-elle le succès de votre opuscule ? Je ne crois pas qu’elle en ait plus que celle de ces intellectuels juifs et antisionistes, mais elle arrive au bon moment si j’ose dire, à un moment crucial où il est de bon ton de délégitimer Israël et après vos nombreuses interventions en faveur des Palestiniens. De plus, en choisissant de vendre votre « réflexion » et d’être appuyé par une campagne publicitaire savamment orchestrée là où d’autres se seraient contentés d’internet, vous avez eu « la chance » de fracasser des records de vente. Si les signataires de JCall, par exemple, avaient décidé de publier leur manifeste et de le vendre après un bon battage publicitaire, ils auraient sans doute réalisé un chiffre de vente appréciable, Après tout, le livre de Schlomo Sand « Comment le peuple juif fut inventé » a aussi été un best seller en 2008, à une époque où la haine à l’égard d’Israël était vive, certes, mais pas autant qu’aujourd’hui. Quant à Charles Enderlin, le journaliste à qui l’on doit le reportage controversé qu’il est convenu d’appeler « L’Affaire Al-Dura », il a été décoré de la Légion d’honneur et a obtenu récemment le prix Gondecourt pour son livre « Un enfant est mort ».

Indignée, je le suis également de voir un homme de votre âge qui a connu l’horreur des camps attaquer sans retenue l’État d’Israël, le refuge de ceux qui ont eu la chance de ne pas mourir gazés. Sans le sionisme, Monsieur Hessel, comment ces hommes auraient-ils pu guérir et reprendre une vie normale ? Si votre lointaine origine juive avait pour vous quelque signification que ce soit, vous qui avez la plume facile et qui êtes, comme vous le dites, « un survivant », vous auriez éprouvé, au sortir de l’enfer, le besoin de faire, comme beaucoup de Juifs, votre devoir de mémoire, vous auriez mis votre art au service des 6 millions de morts. Vous auriez senti comme notre grand Élie Wiesel le besoin de témoigner, d’écrire pour que jamais plus de telles horreurs ne se répètent. Mais au lieu de prôner le devoir de mémoire, c’est le devoir d’indignation que vous prônez ! Au lieu de choisir pour slogan « Souviens-toi! », vous avez choisi « Indignez-vous !».

Certes, je vous le concède, un livre en hommage aux millions de déportés n’aurait pu se limiter à une vingtaine de pages, il aurait exigé de vous un travail de longue haleine et, qui plus est, il n’aurait certainement pas connu le succès que connaît votre plaquette « Indignez-vous !». Bien sûr, vous ne seriez pas devenu l’icône des medias, bien sûr on n’aurait pas parlé de vous comme on le fait aujourd’hui. Mais votre chant du cygne vous aurait permis tout au moins de quitter ce monde la conscience tranquille, en paix avec vous-même.

Enfin, ce qui m’indigne par-dessus tout, c’est de constater que la haine pour Israël va bon train à travers le monde et que vous avez su l’exploiter. Le succès de votre chronique me fait réaliser combien sont nombreux les détracteurs d’Israël, et je le déplore.

Alors, avant de vous quitter, je voudrais simplement demander au vieillard vénérable que vous êtes de méditer de temps en temps la parole de l’Ecclésiaste, parole que nos passions et le besoin de satisfaire notre ego nous font bien souvent oublier
« Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. »
« Et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et il n’y a aucun avantage à tirer de ce qu’on fait sous le soleil. »

* Lien pour écouter Stéphane Hessel http://www.surlering.com/video/video.php/video/stephane-hessel-l-hypnotiseur-ami-du-hamas-et-sans-rires-jeux-sous-surveillance-

Dora Marrache

Radio-Shalom Montréal

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Doramarrache1

Merci, Samuel, de me lire et de laisser un commentaire très encourageant et très élogieux.

Voyez-vous, Stéphane Hessel n’a qu’une obsession, qu’un seul et unique « motif d’indignation » : Israël.
Mais il le présente un peu comme une preuve de son sens de l’humanité : Monsieur ne peut rester insensible au drame des pauvres Palestiniens.
Les enfants du Darfour, les enfants d’Israël le laissent indifférent : ils ne sont pas « bons vendeurs », ils ne peuvent contribuer à le rendre célèbre et à faire de lui l’invité de prestige des plateaux de télévision. Mais les enfants palestiniens, tout comme les adultes palestiniens, lui déchirent le coeur. Je comprends : grâce à eux, il peut justifier sa haine d’Israël !

Doramarrache1

Merci, Abrisajac, pour votre commentaire très enrichissant.

Je crois que seuls ceux qui partagent sa haine pour Israël peuvent encore le défendre.

Ce monsieur est incapable de faire preuve de courage, encore moins de s’intéresser à un autre pays qu’Israël tant il en veut à ce pays d’exister.

Le courage, aujourd’,’est de se servir de sa plume pour prendre la défense d’Israël dans un monde où il est de bon ton de se poser en détracteur d’israël et où on est louangé chaque fois qu’on crie son hostilité pour l’État juif.

Doramarrache1

Merci, Samuel, de me lire et de laisser un commentaire très encourageantet très élogieux.

Voyez-vous, Stéphane Hessel n’a qu’une obsession, qu’un seul et unique « motif d’indignation » : Israël.

Mais il le présente un peu comme une preuve de son sens de l’humanité : Monsieur ne peut rester insensible au drame des pauvres Palestiniens. Les enfants du Darfour, les enfants d’Israël le laissent indifférent : ils ne sont pas « bons vendeurs », ils ne peuvent contribuer à le rendre célèbre et à faire de lui l’invité de prestige des plateaux de télévision. Mais les enfants palestiniens, tout comme les adultes palestiniens, lui déchirent le coeur. Je comprends : grâce à eux, il peut justifier sa haine d’Israël!

Doramarrache1

Merci pour votre commentaire élogieux auquel je suis très sensible.

Oui, les mots sont une arme, ils peuvent devenir la plus redoutable des armes et Hessel le sait puisqu’il se sert exclusivement de mots pour combattre Israël. Il me fallait donc l’attaquer avec les mêmes armes et , quoi qu’en disent certains, je considère que mes propos à son égard sont infiniment moins hostiles que les siens à l’égard d’Israël.

Abrisajac

Merci pour cet article Madame…

Peut être pourrait on suggérer à Mr Hessel de s indigner sur les massacres en Lybie (plus de 400 morts à ce jour), des dictatures établies depuis des dizaines d années dans pratiquement tous les pays musulmans, des exactions commises au Darfour, au Liberia, au Nigeria, en Sierra Leone, en Guinée Bissau où les assassinats plongent le pays ans un chaos indescriptible, au Burundi, en République centre africaine, au Darfour encore où un véritable génocide s opère impunément…

Peut être devrait on rappeler à Stéphane Hessel les dictatures qui sévissent encore pas si loin de chez nous au Maghreb (à l exception peut être de la Tunisie…), qui confinent la population dans une misère honteuse…

C est vrai le risque est plus grand de s indigner pour ces causes… Mr Stéphane Hessel se sentirait isolé et peut être exposé, il est tellement plus facile de hurler parmi les loups de s indigner contre Israël…pays honteux qui a érigé un mur pour éradiquer les attentats suicides et qui oblige le pauvre petit palestinien à faire un détour de 1 km pour se rendre à l école…Pays honteux qui ose répondre aux tirs de roquettes perpétrées sur des civils israéliens par un groupe d individus reconnus universellement comme étant des terroristes…Pays honteux qui ose se défendre alors que l on intente à sa vie… comment les juifs se défendent…on n a jamais connu ça…

Avez-vous oublié Mr Stéphane Hessel que les adversaires d Israël appartiennent à des pays où la terreur règne, ou la corruption est un art de vivre, ou les libertés sont bâillonnées, où les crimes d honneur sévissent encore … que de nouveaux motifs d indignation Mr Hessel… Quoi, ces exactions ne sont pas dignes de soulever l indignation ?

Où est votre courage Mr Hessel ? ah oui c est vrai vous vendriez moins de fasicules ou devrais je dire de torches culs…

Allons on vous fait trop de publicité… Au plaisir de ne plus entendre parler de vous

Samuel Attal

Merci encore Madame.
Vos deux articles sont admirables.
Si Mr Stephane Hessel avait écrit « J’y ai menti le moins possible », ils n’auraient pas existés et c’est un grand dommage pour la mémoire et l’Histoire.
Cela dit, la fiction de l’Auteur du texte « Indignez-vous » a du bon. Elle prouve que les décisions de l’esprit et de la volonté priment les circonstances. Il ferait mieux de considérer un regard intelligent sur lui-même.
A bon entendeur, si vous me lisez Mr Hessel.
Mes mots sont pesés et n’engagent que moi.
Je ne vous salue pas.
Recevez Madame Marrache, l’expression de ma considération distinguée avec encore tous mes remerciements.
Samuel Attal

JCB

Superbe article!!! Tout y est, le Juif honteux, le menteur, le falsificateur, le suiviste, le pseudo-idéologue qui n’hésite pas à emprunter d’autres identités que la sienne, bref le misérable individu que représente pour moi le nom hessel! Bravo, Madame, votre plume est une arme!!!