L’armée israélienne patrouille à la frontière israélo-libanaise, le 7 janvier 2009
© 2009 AFP (Mahmoud Zayat)
Des roquettes ont été tirées vendredi du sud du Liban sur le nord d’Israël, suscitant une riposte immédiate de l’Etat hébreu qui a bombardé un village libanais, selon des sources de sécurité.
Des roquettes ont été tirées vendredi du sud du Liban sur le nord d’Israël, suscitant une riposte immédiate de l’Etat hébreu qui a bombardé un village libanais, selon des sources de sécurité.

Deux roquettes ont été tirées sur le nord d’Israël à partir du village de Qlailé, situé à 15 kilomètres de la frontière avec l’Etat hébreu, a indiqué un responsable des services de sécurité.

En Israël, l’armée a fait état de la chute en territoire israélien de plusieurs roquettes tirées à partir du sud du Liban, et confirmé y avoir riposté.

« Plusieurs roquettes tirées depuis le Liban ont explosé cet après-midi sur le secteur-ouest de la Galilée sans faire de blessé », a déclaré à l’AFP un porte-parole.

« Nos forces ont riposté à ces tirs. Notre artillerie a tiré de 12 à 15 obus contre le Liban », a-t-il ajouté.

« Nous considérons cet incident comme très grave, et estimons que le gouvernement et l’armée libanaise ont pour responsabilité d’empêcher de telles attaques », a-t-il encore dit.

« Des débris d’au moins une roquette Katioucha ont été découverts dans le secteur de la ville de Naharyah et du kibboutz Guesher Aziv », dans l’ouest de la Galilée, a indiqué pour sa part une source policière.

Dans une riposte immédiate, l’armée israélienne a tiré au moins huit roquettes sur le village de Qlailé, a indiqué l’armée libanaise.

La route côtière du sud-Liban était vide, à l’exception de patrouilles de la Force de l’ONU au Liban (Finul), selon un correspondant de l’AFP sur place qui a fait état d’un retour au calme dans la zone.

La Finul a indiqué dans un communiqué qu' »au moins deux roquettes ont été tirées à partir de la région de Qlailé », atteignant Naharyah, et confirmé la riposte de l’armée israélienne.

La force onusienne, qui précise avoir ouvert une enquête concernant l’incident, a appelé les deux parties « à un maximum de retenue, à respecter la cessation des hostilités et à éviter de prendre des mesures qui pourraient mener à davantage d’escalade ».

Les tirs de roquettes sur Israël n’ont pas été revendiqués et selon un responsable des services de sécurité, l’armée et la Finul ont retrouvé deux plateformes en bois de lancement de roquettes dans les environs de Qlailé.

Ces tirs surviennent en pleine crise gouvernementale au Liban, au lendemain de la décision du chef de la majorité parlementaire Saad Hariri de renoncer à former un gouvernement d’union en raison de divergences avec la minorité menée par le Hezbollah chiite.

« Cet incident vise à provoquer une tension et à entraîner le Liban dans une situation de crise », a affirmé le Premier ministre libanais sortant Fouad Siniora, qualifiant l’incident d' »atteinte contre le Liban et sa souveraineté ».

En janvier et en février derniers, plusieurs roquettes se sont abattues sur le nord d’Israël, faisant un blessé.

Le Hezbollah, contre lequel l’Etat hébreu a mené une guerre en 2006 après l’enlèvement par le mouvement de deux soldats israéliens qui sont morts, a nié toute implication.

Le 14 août, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait dit qu’il se tenait prêt pour un affrontement militaire avec Israël tout en écartant la possibilité d’une guerre dans un avenir proche.

Avant lui, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait averti le gouvernement libanais qu’il « serait tenu pour responsable de toute attaque provenant de son territoire ».

En juillet-août 2006, l’Etat hébreu a mené contre le Hezbollah une guerre de 34 jours au terme de laquelle il n’est pas parvenu à le neutraliser. Le conflit a fait plus de 1.200 morts, en majorité des civils, côté libanais, et 160 morts côté israélien, pour la plupart des militaires. Il a détruit une grande partie de l’infrastructure au Liban.

Après la guerre, l’armée libanaise s’est déployée dans le sud du Liban aux côtés de la Finul.

Le 14 août, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait dit qu’il se tenait prêt pour un affrontement militaire avec Israël tout en écartant la possibilité d’une guerre dans un avenir proche.

Avant lui, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait averti le gouvernement libanais qu’il « serait tenu pour responsable de toute attaque provenant de son territoire ».

En juillet-août 2006, l’Etat hébreu a mené contre le Hezbollah une guerre de 34 jours au terme de laquelle il n’est pas parvenu à le neutraliser. Le conflit a fait plus de 1.200 morts, en majorité des civils, côté libanais, et 160 morts côté israélien, pour la plupart des militaires. Il a détruit une grande partie de l’infrastructure au Liban.

Après la guerre, l’armée libanaise s’est déployée dans le sud du Liban aux côtés de la Finul.

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