Nos adversaires savent précisément qu’ils seraient démasqués un quart d’heure après que Jamal eût posé le pied chez un médecin légiste

Extrait du blog de Charles Enderlin :

« Le père du petit Mohammed a déposé plainte pour diffamation en France contre Actualités juives et un certain Vavinsky qui ont parait-il été mis en examen… Cette procédure étant en cours, il parait absurde qu’il vienne en France, convoqué par le CRIF et France 2… Il faut supposer qu’il viendra à ce procès… Il a répèté (sic) à des journalistes qu’il est prêt à se soumettre à tous les examens nécessaires… ».

L’avis de Maître Orly Rezlan, l’avocate de Jamal A-Dura (le père du petit Mohamed dans le film de Fr2) contactée téléphoniquement par l’un de nos bons amis, diffère un peu sur cette « absurdité » :

« La présence de M. A-Dura n’est pas souhaitable, elle n’est pas d’usage pour un plaignant lors d’un procès en diffamation ».

Me Rezlan a refusé de dire si son client bénéficie de l’aide judiciaire, et elle déplore l’ « état d’hystérie » qui entoure cette procédure.

Nous nous étonnions déjà que Jamal A-Dura lise assidument Actualités Juives à Gaza, et nous sommes plus surpris encore qu’il ait les moyens de s’offrir un avocat parisien pour l’assignation de Vavinsky, ainsi que du chirurgien Yehouda David (non mentionné par Enderlin dans l’extrait qui précède).

Soit Jamal est à l’abri du besoin (Ilan plaisante là), soit il est sponsorisé par des mécènes avides de justice.

La Ména a appris que Me Rezlan était très proche de Guillaume Weil-Raynal, lui aussi inscrit au barreau de Paris, ce qui pourrait fournir le début d’une explication. Car Vavinsky n’est autre que le frère jumeau de Guillaume, Clément Weil-Raynal.

Clément, qui avait choisi le pseudo Vavinsky afin de mettre en doute l’origine des blessures de Jamal sur Actualités Juives, car, en sa qualité de rédacteur en chef à France 3, il n’a pas le droit de s’exprimer sous son nom sur un autre media.

Pour cela, il lui aurait fallu obtenir l’autorisation de France Télévisions ; aucune chance, quand l’objet de l’article était la critique de Charles Enderlin, accessoirement rédacteur en chef à France 2.

Or les deux frangins s’activent dans les camps opposés : Clément est un anti-enderlinard convaincu, tandis que Guillaume constitue le principal support moral de Charles au cours de la Controverse.

C’est une histoire de famille, qui ne va pas sans rappeler le genre de drames qui s’étaient produits dans divers foyers français à l’époque de l’Affaire Dreyfus.

Familial, confraternel et compliqué ? Certes. Mais ajoutons-y quand même notre part d’excitation : Me Aude Weil-Raynal, la sœur de Caïn et Abel, est la conseillère juridique habituelle et appréciée de la Ména à Paris.

Vous y êtes ou je vous attends un peu ?

A Métula, nous ne pensons pas que Fr2 ou France Télévisions soient à l’origine de ce nouveau procès. La ligne de conduite actuelle de la société télévisuelle publique consiste à allumer des cierges dans les églises pour que la justice casse la décision d’appel rendue en faveur de Karsenty dans le procès qu’elle lui avait intenté.

Et ensuite, qu’on ne parle plus de « cette histoire : vous voyez, nous sommes allés au bout de la procédure juridique ! ». Donc, pas question de rallumer des incendies.

Quoiqu’en dise Enderlin, nous sommes convaincus qu’il a prié son complice Talal Abou Rahma, le seul témoin de l’assassinat de Mohamed, de faire signer Jamal sur les papiers permettant d’assigner le Dr. David et Clément.

Le seul fait que le « père », dans la mise en scène, ait accepté, lui qui ne parle pas un traître mot de français et qui ignore totalement ce qu’est Actualités Juives (il croyait qu’il s’agissait d’une marque de camions), montre à quel point Jamal est demeuré sous l’emprise de son metteur en scène de 2000.

Montre également que l’organisation de malfaiteurs audiovisuels – scénariste, réalisateur (c’est le même, Talal Abou Rahma), acteur, commentateur, diffuseur – est restée en place depuis son délit et poursuit ses malversations, neuf ans et demi plus tard.

En 2004, Arlette Chabot avait obtenu, en l’espace de quelques jours, que le suspect principal de l’imposture, l’incontournable Abou Rahma, filme les cicatrices de Jamal qui se présentait à la caméra en slip pour l’occasion.

Ce fut probablement la plus grosse erreur de nos adversaires que de présenter les photos des cicatrices en conférence de presse et de les distribuer aux journalistes présents.

Cela nous a permis, en retrouvant le Dr. David qui avait opéré Jamal A-Dura en 1994, de démontrer que les cicatrices n’étaient pas les séquelles de blessures par balles, mais bien par un objet coupant, plus que probablement une hache.

Mademoiselle Chabot n’avait pas imaginé que l’on pouvait parfaitement déterminer l’origine d’une cicatrice sur la base d’une photographie. Peut-être aussi que ses acolytes ne l’avaient pas informée de l’épisode des coups de haches en 1992 et de l’intervention chirurgicale qui s’ensuivit en 94, et qu’elle en prit connaissance par la Ména.

Maintenant, les bandits de la Télé voudraient nous faire croire que, s’ils le désiraient, ils ne seraient pas en mesure d’amener Jamal A-Dura à Paris pour se faire examiner par des médecins légistes, mais ça n’est pas crédible, comme le reste de leur défense.

Cet argument n’est pas supportable, mais nos adversaires savent précisément qu’ils seraient démasqués un quart d’heure après que Jamal eût posé le pied chez un médecin légiste francilien. D’où leurs nouveaux mensonges.

Ceux d’Enderlin, lorsqu’il « suppose » que Jamal viendra à ce procès. Mais ceux du Président de France Télévisions aussi, Patrick de Carolis, lorsqu’il écrit au Président du CRIF, le Dr. Richard Prasquier, pour lui dire que les Israéliens refusent de laisser sortir Jamal de Gaza, alors que personne n’en a même fait la demande, et que les Israéliens sont disposés à le conduire à l’aéroport.

C’est l’endroit de préciser que le CRIF et France Télévisions avaient passé un accord, en septembre 2008, sous l’égide de Patrick Gaubert, président de la LICRA, basé sur la proposition de la Ména : 1. Trancher définitivement dans la Controverse. 2. Pour ce faire, abandonner les enquêtes complexes et irréalisables, en faisant examiner les cicatrices de Jamal à Paris.

Cicatrices causées par des coups de fusils, la Ména se recycle dans l’agriculture. Cicatrices provenant d’un objet coupant, France Télévisions reconnaît l’imposture (et nous envisageons les conséquences subsidiaires par la suite).

Voici ce qu’écrivait le Dr. Richard Prasquier à notre rédacteur en chef, Stéphane Juffa, le neuf décembre dernier, au sujet du non-respect de cet accord par la chaîne publique :

« Aujourd’hui, on peut dire que ce fut un échec. Le bloc a été total et Fr2 joue la montre en feignant de considérer que tout dépend de la décision de la Cour de Cassation dans le procès contre P. Karsenty (…).

J’avais accepté pour faire avancer les choses la venue de Jamal Al Dura à Paris. Comme vous l’écrivez, et contrairement à ce qu’a indiqué P. de Carolis dans la dernière lettre qu’il m’a envoyée, Fr2 qui devait s’en charger n’a pris aucune initiative pour obtenir les documents de sortie nécessaires.

C’est après l’avoir confirmé que j’ai décidé d’interrompre les relations avec Fr2. ».

Il me semble que nos lecteurs, y compris les enderlinards de bonne foi et ceux qui ne sont pas atteints de psychorigidité, doivent facilement saisir que Fr2 possède la clef de l’énigme, en ayant la possibilité de faire venir Jamal à Paris.

Ils doivent également se demander pourquoi l’organisme public se priverait-il de l’occasion de démontrer sa bonne foi une fois pour toutes, tout en stigmatisant ses contempteurs (nous).

Pourquoi, dans ces conditions, non seulement la chaîne publique ne tourne-t-elle pas la clef dans la serrure, mais pourquoi elle se refuse même de la placer dans le verrou ?

Questions auxquelles on peut ajouter : pourquoi la Ména a-t-elle proposé la solution de l’examen des cicatrices, si elle avait le moindre doute sensé quant au résultat de l’expertise ? Serions-nous suicidaires à Metula ?

Depuis la rupture de l’accord Prasquier-Carolis par ce dernier, et en dépit des déclarations de l’avocate du « père », Charles Enderlin se répand à la contredire :

Jamal va probablement aller à Paris participer à son procès – claironnait-il encore le 1er janvier – muni de ses documents et de ses radiographies. Le juge pourra, s’il le désire, demander une expertise médicale.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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Francoise.michaelis

je trouve que monsieur Enderlin est un traitre et un menteur!
Françoise Michaelis

DUDULE

Il est pour le moins « étonnant » que Ch. Enderlin ne soit pas « muté » par son employeur, France2…
Sa présence à Jérusalem est (et reste) néfaste à tous points de vue et c’est d’autant plus…bizarre que ce Ch. Enderlin a effectué son service militaire au sein de Tsahal!
Il faudra bien un jour qu’il quitte Israël pour dispenser ses commentaires (pas toujours objectifs!) ailleurs, cela n’a que trop duré…
C’est à croire que la chaîne nationale France2 le laisse en Israël exprès, pour plaire et complaire à la politique pro-arabe du Gouvernement, histoire de se dédouaner…
Non, vraiment, Charles Enderlin n’est plus à sa place en Israël, qu’il parte…!
Ce ne sont pas les journalistes (qui ont plus) de talent et surtout objectifs qui manquent, donc??!