Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle n’a pas exclu mardi un renforcement des sanctions de l’Union européenne contre la Syrie où les manifestations de l’opposition sont violemment réprimées depuis deux mois.
« Les sanctions décidées (par l’UE) sont un premier pas. Si Damas continue la répression, nous augmenterons la pression et renforcerons les sanctions », a estimé le chef de la diplomatie, cité dans un communiqué.

Bruxelles a décidé des sanctions contre treize responsables syriens, identifiés comme étant particulièrement impliqués dans la répression actuelle et qui prévoient un gel de leurs avoirs et l’interdiction d’accès aux pays de l’UE.

L’UE a également décidé un embargo sur les armes, les deux mesures entrant en vigueur dès ce mardi.

« Ces sanctions sont un signal qui ne peut pas tromper de l’Europe aux dirigeants syriens pour qu’ils cessent immédiatement les attaques brutales des manifestants et les emprisonnements abusifs des opposants », a ajouté M. Westerwelle.

Le président Bachar al-Assad a échappé dans l’immédiat aux sanctions, en raison de divergences au sein de l’UE sur l’opportunité de viser le chef de l’Etat syrien, selon des sources diplomatiques.

Selon des organisations de défense des droits de l’Homme, depuis le début du mouvement de contestation il y a deux mois, entre 600 et 700 personnes ont été tuées et au moins 8.000 personnes ont été interpellées en Syrie.

BERLIN, 10 mai 2011 (AFP) –

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