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Le Président Barack Obama, ayant décidé d’interrompre sa visite de trois jours en Inde, arrivera à Riyad mardi 27 janvier, avec la Première Dame, pour présenter les condoléances de l’Amérique, après la mort du Roi Abdallah et tenir des discussions cruciales avec son successeur le Roi Salman Bin Abdelaziz. 

Il voudra avoir des clarifications d’urgence sur trois sujets controversés d’intérêt brûlant pour les deux dirigeants : l’opposition catégorique de Riyad à un accord nucléaire multilatéral avec l’Iran et son scepticisme, face à la conviction d’Obama qu’un accord complet suffirait à contenir les menées de la République Islamique en vue de l’obtention de l’arme nucléaire.

Ensuite, le leader américain tentera de persuader le dirigeant saoudien de ralentir encore la production de pétrole, dans le but de freiner la plongée des prix, un exemple que seraient prêts à suivre les autres membres de l’OPEP. En définitive, Obama et Salman doivent aussi décider de la façon de gérer la chute du Yémen entre les mains des milices rebelles houties (chi’ites), qui se sont emparés de la capitale Sana’a avec l’appui de l’Iran et qui ont déposé le Président bénéficiant de l’appui des Américains et des Saoudiens, Abed Rabbo Mansour Hadi.

Deux problèmes plus secondaires seront la lutte contre l’Etat Islamique dans l’arrière-cou du royaume pétrolier, dans laquelle les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite sont des partenaires de la coalition ; et la situation actuelle du conflit syrien.

Puisque l’ampleur de cet agenda apparaît démesurée pour être réglé au cours d’une seule rencontre, les sources de Debkafile à Washington et dans le Gulf s’attendent à ce qu’Obama se focalise essentiellement sur les lignes générales de la controverse sur le programme nucléaire iranien et les prix du baril. Des discussions plus détaillées sur ces points et d’autres seront évoquées et mises de côté pour que des responsables de rang moins important statuent dans les semaines à venir sur les décisions à prendre, alors que le nouveau roi commence à peine à prendre en main les rênes du pouvoir.

Un certain nombre de dirigeants du Moyen-Orient suivront, en retenant leur souffle, les résultats de ce sommet de Riyad . Beaucoup s’inquiètent qu’Obama réussisse à persuader le nouveau monarque de jouer sa partie dans le cadre de ses politiques moyen-orientales, en effectuant ainsi un renversement radical à 180°, par rapport à la position observée par le précédent roi, qui était en totale opposition avec les tactiques suivies par Obama dans la région, excepté sur des dossiers très isolés.

 

 

 Si Salman prenait la décision d’accepter les directives de l’Amérique sur la question nucléaire etles prix du baril de pétrole, cela consisterait un grave revers pour le front arabe opposé à la politique des Etats-Unis, dont le fer de lance, jusqu’ici, ont été l’Arabie Saoudite, l’Egypte et quelques Emirats du Golfe. Cela constituerait aussi un revers pour le combat du Premier Ministre Binyamin Netanyahu contre la diplomatie nucléaire d’Obama favorable à l’Iran. Cette politique était soutenue par le partenariat politique et militaire entre l’Arabie Saoudite et l’Egypte, qui visait à immobiliser l’accord élaboré par Washington, dont le but évident est d’enterrer toute controverse concernant le nucléaire iranien.

 

DEBKAfile Reportage exclusif 24 janvier 2015, 2:32 PM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski.

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