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Attentat du Sbarro: seize ans après, les enfants ne pardonnent pas
Par Shraga Blum/LPH INFOS

Le 9 août 2001, un terroriste palestinien, Izz al-Din al-Masri Shuheil, amené par une complice, Ahlam Tamimi, se faisait exploser dans le restaurant-pizzeria Sbarro, au centre de Jérusalem. L’explosion avait complètement détruit l’établissement et fait quinze morts, dont cinq d’une seule et même famille: Mordechaï Schijveschuurder hy’d, son épouse Tzira Schijveschuurder hy’s et trois de leurs enfants: Ra’aya hy’d, Avraham Itz’hak hy’d et H’emda hy ‘d. Deux autres filles de la famille avaient été blessées, dont l’une se trouva entre la vie et la mort durant une période.

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Plusieurs autres frères n’étaient pas dans le restaurant au moment du drame. Depuis, la famille brisée a dû, en plus de l’immense douleur se mesurer à des épreuves « collatérales » dont celle de la froideur de l’Administration, mais la plus dure a été sans conteste la libération des complices du terroriste lors de la transaction Shalit.

Parmi eux, Ahlam Tamimi, étudiante et journaliste à l’époque, qui s’était déguisée en touriste juive pour approcher du lieu l’attentat avec sa voiture. La terroriste, interviewée après sa libération, avait arboré un large sourire lorsque le journaliste israélien lui rappelait qu’elle avait causé la mort de sept enfants.

Depuis ces libérations, les survivants de la famille Schijveschuurder se disent « trahis par l’Etat d’Israël » (que certains ont quitté suite à cela mais sont revenus entre temps) et indiquent ne plus rien espérer de l’Etat d’Israël. Ils ne pardonneront pas la libération de ceux qui leur ont enlevé leurs parents et trois de leurs frère et sœurs.

Vidéo:

Lire aussi l’article de Tsahal

« Pour son rôle de planification de l’attentat de la pizzeria Sbarro, Ahlam Tamimi a été condamnée à 16 condamnations à perpétuité plus une peine supplémentaire de 15 ans. Après avoir purgé 10 ans de prison, elle a été libérée en 2011 dans le cadre de l’accord établi pour ramener le soldat Gilad Shalit alors aux mains du Hamas.

Après sa libération, plutôt que d’exprimer des remords pour ses actions et les souffrances causées aux victimes, elle est apparue sourire aux lèvres dans une série d’entretiens dans laquelle elle se délectait des dégâts humains causés par l’attentat. Elle y confiait sa joie d’entendre à la radio que le nombre de morts augmentait alors qu’elle rentrait de l’attentat en bus vers Ramallah.

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