Au cœur d’un scandale immobilier inédit, l’Eglise grecque orthodoxe. Voilà qui confirme le statut tout à fait particulier de cette ville, les biens des uns ou/et des autres étant soumis à la volonté des Palestiniens quant à leur possibilité d’être vendues à tel ou tel !

Ainsi l’Eglise grecque orthodoxe, qui s’est permis de vendre trois de ses propriétés à des Israéliens fait face désormais à la colère des Palestiniens.

Ceux-ci de déclarer que des actions de protestation et, si nécessaire, une occupation des sites, représentaient les dernières options à leur disposition pour empêcher la poursuite du transfert desdites propriétés situées dans la vieille ville de Jérusalem-Est !

Et pourtant cette vente à un groupe d’israéliens, Ateret Cohanim, est tout à fait légale ! En effet, le tribunal de district de Jérusalem a statué la semaine dernière que la transaction conclue en 2004, action controversée qui avait fait l’objet d’allégations de corruption et de fraude, était parfaitement légale.

Actuellement, « Le patriarche actuel, Théophile III, a cherché à se distancier de cette transaction, conclue sous le règne de son prédécesseur Irénée Ier. (Ce dernier avait été démis de ses fonctions et rétrogradé au rang de moine lorsque la transaction avait été révélée en 2005).

Annuler la transaction ?

Dans une annonce publiée dans le journal palestinien Al-Quds, le patriarche Théophile III a condamné la décision du tribunal et s’est engagé à faire appel de celle-ci. Il a affirmé vouloir « [mettre en œuvre] tous les efforts et tous les moyens juridiques et financiers pour annuler cette transaction ».

Une déclaration qui n’a pas calmé les esprits des fidèles, en majorité des arabes palestiniens !

Selon eux, « deux des propriétés vendues à Ateret Cohanim sont situées dans le secteur de la porte de Jaffa, l’entrée principale du quartier chrétien de la vieille ville. Ces deux biens, les hôtels Imperial et Petra, sont de grandes propriétés bien situées et permettraient à Ateret Cohanim d’étendre considérablement ses activités dans la vieille ville. »

A ce sujet, des initiés proches du patriarche de déclarer que l’Église – qui est le deuxième plus grand propriétaire de terres en Israël, possédant même le terrain qui se trouve sous le parlement israélien, la Knesset – subissait d’énormes pressions de la part des autorités israéliennes pour qu’elle leur vende ses biens immobiliers.

(D’autres transactions foncières impliquant l’Eglise et de mystérieux acheteurs ont également été révélées récemment, discréditant les affirmations de l’Eglise qui se déclare contre la vente de ses terres). »

L’Iran et le Qatar en embuscade

Une église, selon les dires des Palestiniens qui « aurait vendu des propriétés et de vastes étendues de terre à des investisseurs privés à Jérusalem-Ouest, Jaffa – près de Tel Aviv – et Césarée sur la côte méditerranéenne, souvent en secret et sans consultation des locataires actuels » !.

Paradoxalement, des actions qui ne manquent pas d’inquiéter les autorités israéliennes :  « Nous pourrions toujours découvrir que des pays comme l’Iran et le Qatar pourraient se trouver derrière ces groupes secrets de promoteurs, ce qui serait contraire à toute la philosophie sioniste », a affirmé Rachel Azaria, députée israélienne, lors d’une réunion de commission de la Knesset en juillet.

L’ancienne adjointe au maire de Jérusalem rédige actuellement un texte de loi en vertu duquel les ventes de terres de l’Eglise devraient être approuvées par une commission de la Knesset et les acheteurs devraient être des citoyens d’Israël ou des sociétés israéliennes…..

A suivre…

Belly Landerer – coolamnews

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

1 Commentaire
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
MALKA David André

RAS